La notion de temps est souvent limitée à l’expérience qui en est faite et aux interprétations. Le découpage en avant/pendant/après est utilisé par l’ego pour justifier la croyance en la séparation et nourrir les notions de transformation, évolution, changement…
Les tentatives pour « vivre le moment présent » sont vouées à l’échec tant que cette séparation persiste en tentant de séparer plus encore ce qui semble avoir été de ce qui semble advenir.
C’est dans un mouvement simple de retour à l’abstraction et dans le souvenir de ce qui est réellement que l’expérience « être dans l’Instant » est possible.
Un Instant qui ne s’oppose ni au passé, ni au futur ; un Instant qui contient l’éternité.
« Tu voudrais détruire la continuité du temps en le divisant en passé, présent et futur pour servir tes propres fins. Tu voudrais anticiper le futur sur la base de ton expérience passée et le planifier en conséquence. Mais en faisant cela, tu alignes le passé et le futur et tu empêches le miracle pourrait intervenir entre les deux pour te libérer afin que tu renaisses. »
Extrait UCEM, T.13-VI,4.