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Espace et temps

Le monde est telle une toile blanche et neutre, sur laquelle je projette le film dont je suis le scénariste. Pour projeter les croyances, j’utilise également l’idée du temps et de l’espace.


Pour reconnaître mes croyances, je peux donc observer ce que je perçois du monde, comme le matin je me raconte le rêve de la nuit. C’est moi qui le fabrique et je peux donc retrouver la signification des symboles.


L’histoire symbolique des évènements, des personnages sont soit les témoins de la croyance en la séparation (que l’on peut nommer « ego »), soit de l’Unité (qui est la seule Réalité).

L’idée du changement se nourrit de la croyance en la séparation que j’interprète en découpant le temps et l’espace :

Il y a avant, après, pendant.

Il y a ici, là, ailleurs.


Mon esprit utilise la perception pour fractionner et je cherche en vain dans ces fragments l’Unité.

En retrouvant au travers du changement des formes, qui semblent justifier la séparation, la permanence, je peux me souvenir de l’Unité.


Le temps est alors une continuité qui symbolise l’éternité et l’espace, une infinité qui symbolise l’expansion.



En acceptant l’inclusion, à la place de la séparation, le « Je » renonce à la particularité de son scénario et fait l’expérience d’être en Dieu.


« Au-delà du corps, par-delà le soleil et les étoiles, passé tout ce que tu vois et pourtant vaguement familier, il est un arc de lumière dorée qui s’étire devant toi en un grand cercle resplendissant. Et tout le cercle resplendit de lumière, sous tes yeux. Les bords du cercle disparaissent, et ce qui est à l’intérieur n’est plus du tout contenu. La lumière s’étend et recouvre tout, allant jusqu’à l’infini et brillant à jamais, sans rupture ni limite nulle part. A l’intérieur tout est joint en parfaite continuité. Il n’est pas possible non plus d’imaginer qu’il pourrait y avoir quoi que ce soit à l’extérieur, car nulle part cette lumière n’est pas. »

Extrait UCEM, chap.21, I « Le chant oublié », 8, p.479.

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