Peut-être que la question n’est pas « être ou ne pas être confiné », ni « avant et après le confinement », mais « qu’est-ce que le confinement représente pour moi » ?
La question est intime et personnelle et trouver la réponse, demande à chacun une introspection. Ce chemin est balisé par toute sorte de démarches spirituelles qui peuvent accompagner dans cette quête du « Connais-toi toi-même ». Pourtant de la même façon que seul le rêveur connaît les clés d’interprétation de ses rêves, chacun doit trouver comment il a fabriqué le sien.
« Ce qu’un homme pense, il le perçoit. Par conséquent, ne cherche pas à changer le monde, mais choisis de changer ton esprit au sujet du monde. La perception est un résultat et non une cause ». UCEM, chap. 21, introduction.
Je peux observer que l’idée du confinement qui est vécu sous différentes formes, ne date pas d’aujourd’hui dans ma pensée. Cette idée a été projetée à différents niveaux, que ce soit sur le monde, sur ma relation aux autres, sur mon corps, sur ma façon de penser. Les limitations perçues sont soutenues par toutes sortes de jugements : un monde plus écologique, des personnes bien-pensantes, un corps sain, une pensée juste…par exemple.
Ces pensées sont le propre d’un esprit qui se croit limité aux formes extérieures et si je pose les questions quant à ce que doivent être ces formes, je continue à avoir des réponses changeantes selon les personnes, les circonstances, les situations. Par contre si je cherche une réponse claire et stable, il faut poser la question au-delà des formes changeantes : l’esprit.
Pour faire une nouvelle expérience, il faut accepter le saut dans le vide : renoncer à ce que j’ai cru jusque-là et ce que j’ai déjà prévu pour la suite. C’est le pardon des limitations. Une vision profondément différente en est l’effet. C’est le miracle. L’expérience est la joie.
« Le monde que tu vois te montre simplement combien de joie tu t’es permis de voir en toi et d’accepter comme tienne. Et si cela est sa signification, alors le pouvoir de lui donner la joie doit résider en toi. » UCEM, chap. 21, introduction.
Comments