Reconnaître la différence entre la satisfaction et un bonheur véritable, c'est le chemin pour que ce ne soit plus un obstacle
Il y a une sorte de satisfaction, voire de soulagement, qui est étroitement liée à la peur. C’est souvent appelé « bonheur ». Ce « bonheur » n’est que la face mise temporairement en lumière de l’idée d’un malheur qui guette.
Si ce bonheur, qui serait une forme d’émotion, dépend de conditions extérieures, il ne peut immanquablement qu’être assorti de la peur de perdre cet état en perdant les conditions, qui, puisqu’elles sont extérieures, sont forcément changeantes et aléatoires. Dans ce contexte, il ressort clairement que les questions se posent autour d’un « avoir », qui ne peut que continuer à nourrir l’histoire d’un monde changeant, instable et fondamentalement impermanent, donc effrayant si c’est la seule réalité.
Pourtant dans une quête authentique, c’est la question « qui suis-je » qui est la plus en lien avec une idée de bonheur. Cette dimension essentielle et simple est pourtant à l’origine de maintes distractions pour être éludée, voire niée. La quête elle-même peut devenir l’obstacle, comme un refus de la simplicité de ce qui est là, pour moi, pour chacun, toujours et à chaque instant.
La question n’est plus comment atteindre le bonheur, mais pourquoi le refuser, quels sont les obstacles ? Suis-je prêt à accepter la réalité de ce « je suis » dans ce monde illusoire et la simplicité du bonheur qui m’est donné à vivre ?
« Ne cherche pas à l’extérieur de toi. Car toute ta douleur vient simplement d’une quête futile de ce que tu veux, là où tu persistes à vouloir le trouver. » Extrait Un Cours En Miracles, Texte, chap.29,VII.
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