Solitude ou expérience du vide?
L’idée de la solitude est souvent interprétée en lien avec le désir d’avoir des contacts et l’intention de remplir.
Le besoin d’obtenir, plus largement la croyance au manque, est un moteur de l’ego qui n’a de cesse d’engendrer ce mouvement de fuite en avant. Les distractions incessantes qui en découlent, permettent d’oublier l’aspiration spirituelle essentielle.
Dès l’instant où il y a conscience de ce fonctionnement, la décision peut être enfin prise d’appuyer sur PAUSE.

Il reste le vide. Un vide plein et entier. Un vide fondamental et fondateur. Un vide intimement lié à une véritable complétude. Non pas une satisfaction temporaire et conditionnelle, mais une évidence que Tout est là, maintenant et toujours.
La pensée égotique, fruit de la croyance en la séparation originelle, ne peut pas faire cette expérience, parce qu’embrassée dans la possibilité du Un, elle est dissoute.
L’expérience du vide est l’occasion de retrouver « Qui je suis » en vérité, un retour à la demeure initiale. Un espace où l’Amour et la Beauté sont à nouveau accessibles, parce qu’il y a acceptation de laisser la place à Ce Qui Est là, toujours, pour tout un chacun.
« L’amour entrera immédiatement dans tout esprit qui le désire vraiment, mais il doit le désirer vraiment. Cela veut dire qu’il doit le désirer sans ambivalence et que cette façon de désirer soit entièrement dépourvue du « besoin d’obtenir » de l’ego. »
Extrait Un Cours En Miracles, Texte, chap.4, III.
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