L’émergence de pensées de plus en plus marquées dans toutes sortes de domaines du pour/contre et ce qui semble être le durcissement de ces positions, avec l’idée sous-jacente qu’il y a une vérité à défendre dans une forme donnée, laisse à penser qu’il y a une prise de conscience profonde d’une Unité, plus large et plus profonde.
En effet, ce qui fait fondamentalement peur à l’«ego » ou fonctionnement psychologique basé sur la croyance en la séparation, c’est l’idée de l’Unité. Plus l’expérience de l’Unité dans le quotidien est prégnante, plus cette idée est présente à l’esprit, plus la menace est grande pour cette partie qui se nourrit de la séparation, de l’exclusion, de la différence.
Le refus de l’Unité prend alors la forme de l’acceptation de la dualité et du renforcement de cette pensée dualiste. Cette pensée est comblée par les contradictions et toutes les informations qui vont conforter qu’il y a une forme préférable à une autre, le vrai et le faux. Cela se vit également au travers du choix qui en découle, avec la peur de faire le mauvais choix entre deux formes qui s’opposent et dont une seule semble correspondre à la vérité. La peur est ensuite justifiée par la perception d’un flot d’informations contradictoires, qui en même temps ne fait que confirmer que ce choix est impossible !!!
La réponse à la séparation et à la peur, plus ou moins consciente qui s’ensuit, ne peut que être l’intention de se souvenir de l’Unité fondamentale et essentielle, du UN, du SOI. C’est alors une expérience de paix, qui est l’effet de cette pensée.
« …tu as utilisé le monde pour couvrir ton amour, et plus tu t’enfonces dans la noirceur des fondements de l’ego, plus tu t’approches de l’Amour qui est caché là. Et c’est cela qui t’effraie. »
Extrait d’Un Cours En Miracles, T.13 Le monde non coupable-III,4.
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